GRP® Boucle de la Fougère

Les 7 patrimoines à découvrir

• Flore

  Le Chardon bardane

  Le Chardon bardane (Carduus personata L.) est une plante de la famille des Astéracées, bien répandue dans les massifs montagneux de l’Est de la France, notamment Jura et Alpes. Elle se développe essentiellement dans les milieux humides, comme les bois et les prairies de montagne. Surtout observable dans les territoires de basse et moyenne montagne, elle peut s'établir à l’étage subalpin des massifs montagneux, jusqu’à 2300 mètres d’altitude. Relativement commune dans le massif des Bauges, c’est une plante plus rare sur le territoire auvergnat, où elle est protégée par un arrêté datant du 30 mars 1990.

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• Eau et rivière

  Aux sources du Chéran

  Le sentier qui monte à la pointe de la Fougère traverse sur un pont le Chéran, principale rivière du massif des Bauges. Ce torrent de montagne prend sa source tout au fond du vallon du Bellevaux.
  Exempt d'ouvrages hydrauliques et bénéficiaire d'un contrat rivière de 1997 à 2008 ayant permis de restaurer en grande partie sa naturalité, il possède une valeur patrimoniale exceptionnelle.
  Il a d'ailleurs fait partie des huit bassins pilotes ayant servi à la création du label Rivières Sauvages.

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• Flore

  Arbres en "crosses"

  De nombreux épicéas dit 'en crosses" sont visibles aux alentours du sentier. Ils traduisent la rudesse climatique de ce versant de montagne. En hiver, le manteau neigeux exerce une poussée à la base des troncs qui prennent aux fils des années une forme de plus en plus courbée. Cette morphologie particulière a été utilisée pour produire les "tavalans", supports de balcons naturellement courbés caractéristiques de l'architecture du village bauju de la Compôte.

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• Faune

  Le Tétras lyre

  Tétras lyre, aussi appelé petit coq de bruyère, est une espèce emblématique et protégée du Massif des Bauges. Les pâturages qui occupent les hauts versants ouest de la pointe de la Fougère, peu boisés, favorisent le maintien d'un habitat favorable à cet oiseau : une zone refuge et des prairies riches en insectes pour l'élevage de poussins, insectivores. Il est important de rester sur les chemins pour éviter de les déranger, en particulier pendant la phase sensible de nidification au sol, et d'élevage des jeunes, soit de mai à début aout.
  
  

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• Point de vue

  Vue du sommet de la pointe de la Fougère

  Depuis la pointe de la Fougère, la vue embrasse toute la Haute-Combe de Savoie jusqu'à Alberville et au-delà. Tous les hauts-sommets baujus sont bien visibles. L'Arcalod, sommet culminant du massif avec ses 2217 m, semble tout proche. En arrière plan le Mont Blanc domine cette mer de montagnes de sa haute silhouette toujours blanche.

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• Faune

  Le chamois

  Emblème et sujet d'étude de la Réserve National de Chasse et de Faune Sauvage des Bauges, le chamois est bien souvent aisément observable sur cette boucle de la Fougère.
  Le mâle et la femelle vivent séparés en dehors de la période de production. Ils possèdent deux cornes se terminant en crochet. Les chamois vivent principalement en groupe de 20 à 25 individus, que l'on appelle la "chevrée".

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• Patrimoine bâti

  Ancien alpage de Combaz-Fort

  D’après J.P. Dubourgeat-1982
  Ce vieil alpage depuis longtemps abandonné fut vendu aux Eaux et Forêts (ancêtre de l’ONF) dans les années 1930. Difficile d’imaginer aujourd’hui que l’intense activité pastorale se déroulait ici il y a près de 250 ans. L’alpage appartenait alors au prieuré de Montailleur qui le louait à des paysans, ces derniers versant une redevance en nature sous la forme de fromages et de sérac. En 1772, 84 vaches laitières sont inalpées sur la montagne de Combaz-Fort, auxquelles s’ajoutaient des génisses et des porcs !

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