GRP® Boucle de l'Armenaz
Les 8 patrimoines à découvrir
- Histoire
Entrée dans la RNCFS des Bauges
La RNCFS (Réserve Nationale de Chasse et de Faune Sauvage) des Bauges a été créée en 1913 et fait aujourd’hui partie des dix réserves du même statut à l’échelle de la France. Elle est notamment connue pour son apport sur la connaissance du chamois. Cet espace particulier intègre une pluralité d’activités différentes, de la gestion cynégétique nécessaire au maintien de la biodiversité aux activités sportives de pleine nature, mais également des activités socio-économiques avec la présence d’exploitations pastorales, agricoles et forestières. L’intérêt étant de parvenir à un système de gestion durable, où l’ensemble de ces activités coexistent plutôt qu’elles ne se confrontent. Trois zones de recherche sont dédiées spécifiquement à l’étude des populations faunistiques, il est donc essentiel de respecter la réglementation en vigueur au sein de ces espaces indiquée par les panneaux (pas de véhicules motorisés, présence de chiens proscrite, bivouac interdit, etc.) et de rester sur les sentiers balisés.
- Petit patrimoine
Oratoire-stèle du Couvent
Sur le sentier menant à la chapelle de Notre-Dame de Bellevaux, un petit oratoire se présente à proximité d’une fontaine « miraculeuse », dont l’eau qui en ressort aurait d’incroyables vertus selon la légende. Cet oratoire-stèle a été construit en 1955, sous l’impulsion du curé d’Ecole, qui voulait commémorer un ancien monastère présent à l’emplacement actuel du petit édifice. Celui-ci a d’ailleurs été édifié avec quelques vestiges gravés ou sculptés de l’ancien monastère, comme par exemple la croix bénédictine en fer forgé, qui rappelle le développement de l’industrie du fer qui prévalait dans le passé.
- Patrimoine bâti
Chapelle Notre-Dame de Bellevaux
La chapelle Notre-Dame de Bellevaux, localisée dans un magnifique écrin de nature, impressionne par sa grandeur et son état de conservation. Alors que les moines bénédictins se sont installés dans le vallon de Bellevaux depuis la fin du XIe siècle, la chapelle fut édifiée bien plus tard en 1859 afin d’accueillir les pèlerins. Encore aujourd’hui, la chapelle, empreinte d’une forte énergie spirituelle, attire chaque année de nombreuses personnes, notamment le lundi de Pentecôte où s’effectue un pèlerinage depuis 1865.
- Histoire
Ancien village de la Chapelle
Alors que le hameau de la Chapelle était encore habité au début du XXe siècle, où près de 40 personnes y avaient élu domicile en 1901, il ne reste aujourd’hui de ce village que des ruines. En effet, le 1er mai 1944, la Chapelle fut incendiée par des soldats allemands lors de la Seconde Guerre Mondiale, alors qu’ils recherchaient des maquisards. Une borne audio est présente devant les ruines afin de raconter l’histoire funeste de ce village, autrefois habité et qui n’a jamais été reconstruit.
- Histoire
Zone de recherche de l'Armenaz
On dénombre trois zones de recherche au sein de la RNCFS (Réserve Nationale de Chasse et de Faune Sauvage) des Bauges, dont celle de l’Armenaz, principalement étendue sur les versants sud de l’Armenaz et du Pécloz, et dans une partie de la forêt domaniale de Bellevaux. La zone de recherche de l’Armenaz constitue un véritable noyau de population pour le Tétras-lyre et le chamois entre autres, où des travaux ont été effectués à proximité du chalet des Gardes afin d’aménager des zones de reproduction. Les zones de recherche sont ainsi essentielles pour mener des opérations de comptage et étudier la faune, ceci dans le but d’assurer la pérennité de la biodiversité. Afin de faciliter le travail des chercheurs mais également pour ne pas déranger la faune qui s’établit dans cet espace sensible, il est ici proscrit de s’éloigner des sentiers balisés, et primordial de respecter la réglementation en vigueur indiquée par des panneaux.
- Pastoralisme
Alpage de l'Armenaz
Abandonné pendant près de 40 ans, l’alpage de l’Armenaz incarne aujourd’hui un bel exemple de protection de la biodiversité, grâce à la mise en place de politiques d’aménagement. En raison de sa localisation au sein de la zone de recherche de l’Armenaz, il constitue un espace caractérisé par des enjeux primordiaux pour la sauvegarde de la biodiversité. Alors que la présence du Tétras-lyre était menacée en raison de la prolifération de l’aulne vert, responsable de la fermeture de l’alpage via un effet d’embroussaillement important, un plan de reconquête pastorale a été développé dans le cadre d’un contrat Natura 2000, réseau européen qui référence et protège les espaces naturels sensibles. L'alpage est de ce fait de nouveau exploité pour l’usage pastoral depuis 2003, avec la présence de quelques génisses pendant la période estivale. Les génisses jouent ici un rôle essentiel en broutant les broussailles et en participant ainsi à la réouverture des milieux, nécessaire pour créer un habitat préférentiel pour la reproduction du Tétras-lyre. Mêlant l’ONCFS, le PNRMB et l’INRA, ce projet montre que le maintien des espaces agropastoraux est essentiel en participant à la sauvegarde de la faune et de la flore.
- Flore
Anémone des Alpes
L’Anémone des Alpes (Anemone alpina L.) ou Pulsatille des Alpes (Pulsatilla alpina L.), est une plante vivace de la famille des Renonculacées. De nombreuses sous-espèces rendent leur identification délicate, notamment entre la Pulsatille mille-feuille (plante en fruit), l’Anémone ou Pulsatille soufrée (fleurs jaunes) présente sur des sols siliceux, et l'Anémone ou Pulsatille des Alpes (fleurs blanches) qui se développe sur des sols calcaires. Dans tous les cas, elles se répartissent dans des milieux de moyenne et de haute montagne entre 1 000 et 2 700 mètres d’altitude. Leur nom vient du grec « anemos » signifiant le vent en français, et a été attribué par le philosophe et botaniste grec Théophraste. Du fait de leur toxicité, il faut éviter d’avaler ou d’humer ces plantes.
- Géologie
Les rayés du Pécloz
Le Mont Pécloz est un sommet remarquable qui se distingue en étant le troisième plus haut sommet du massif des Bauges en culminant à 2197 mètres d’altitude. Mais il est également singulier en raison d’un relief très particulier à l’échelle du massif. En effet, le versant nord de ce sommet est constitué de roches calcaires urgoniennes (ce qui est représentatif du substrat géologique qui prévaut à l’échelle des Bauges) mais disposées de manière verticale. Le creusement des roches marneuses plus tendres, donne ici l’impression que le versant est composé de rayures, avec une alternance de rayures surcreusées (érosion des couches marneuses) et de rayures bombées (couches calcaires urgoniennes). De par sa morphologie si atypique, « les rayés du Pécloz » constituent un des géosites du massif des Bauges, symboles du patrimoine géologique de ce massif préalpin.
Description
1) Depuis le parking du Couvent et le totem directionnel du même nom, suivre la direction de la chapelle de Notre-Dame de Bellevaux en montant sur la route goudronnée. Délaisser un petit sentier qui grimpe sur la gauche, et continuer tout droit en descendant la route goudronnée. Plus loin, au niveau d’un petit oratoire, traverser le ruisseau par le pont, et parvenir au totem « Le Couvent – 897 m ».
2) Aller à gauche en direction de la chapelle de Notre-Dame de Bellevaux, accessible en 10 minutes environ. Au niveau de celle-ci, suivre le large sentier de gauche afin de se rendre aux ruines du village de la Chapelle. Grimper sur le sentier caillouteux puis parvenir aux ruines du hameau, où une borne audio permet de découvrir son histoire. Arriver immédiatement après à un point d’eau et à un totem directionnel.
3) Suivre la direction du Mont d’Armenaz en empruntant le sentier qui monte légèrement. Se référer au balisage puis déboucher sur un sentier en graviers où il faudra continuer à droite. Poursuivre sur le large sentier avant d’atteindre le totem « Fond des Prés – 1110 m ».
4) Continuer sur le sentier de gauche qui grimpe vers le Mont d’Armenaz. A partir d’ici, l’itinéraire devient plus difficile, avec un sentier qui est progressivement de plus en plus raide et de plus en plus caillouteux. Après une première phase de montée, le parcours emprunte un sentier forestier sur un replat pendant un court instant, puis grimpe de nouveau par l’intermédiaire d’un sentier caillouteux. Celui-ci effectue des lacets réguliers sur une pente plus faible, et arrive au niveau de l’alpage de l’Armenaz, symbolisé par la présence d’une clôture.
5) Passer la clôture (en pensant à bien la refermer) afin de pénétrer dans l’alpage. Suivre le sentier en terre principal qui se dessine, et parvenir au niveau d’une fourche (point n°8). Aller à droite pour rejoindre en cinq minutes le chalet des Gardes, puis continuer d’emprunter le sentier terreux principal. Celui-ci grimpe très légèrement avant d’arriver à une fourche.
6) Bifurquer sur la gauche où l’ascension du Mont d’Armenaz débute réellement. Le sentier à suivre devient de plus en plus raide mais est très intuitif à suivre. Poursuivre sur ce sentier, où les 250 derniers mètres de dénivelé positif deviennent assez difficiles à arpenter. Malgré une pente relativement raide, le sentier n’est pas escarpé et exposé au vide, aucun danger particulier n’est donc à mentionner pour atteindre le sommet. Après un bel effort, atteindre enfin le Mont d'Armenaz à 2158 mètres d’altitude.
7) Depuis la croix indiquant le sommet de l'Armenaz, redescendre par le sentier de l’aller sur quelques mètres, puis bifurquer sur la droite pour aller en direction du Pécloz. Le sentier est facile à suivre, et c’est sans encombre que l’on parvient au niveau d’une fourche, où les rayés du Pécloz sont bien visibles sur la droite (l’exposition au vide peut être impressionnante pour les personnes sujettes au vertige). Il est possible ici de faire l’ascension du Pécloz avant de redescendre par le sentier de gauche à cette fourche (cette option est réservée aux pratiquants confirmés de randonnée alpine, le sommet du Pécloz nécessitant l’usage de mains courantes). Privilégier de simplement prendre le sentier de gauche qui descend afin de rejoindre une fourche rencontrée plus tôt.
8) A celle-ci, réemprunter l’itinéraire de l’aller pour rejoindre le parking du Couvent.
- Départ : Parking du Couvent, École
- Arrivée : Parking du Couvent, École
- Communes traversées : École et Montailleur
Météo
Profil altimétrique
Zones de sensibilité
Réserve Nationale de Chasse et de Faune Sauvage des Bauges
Sont notamment interdits :
- les chiens même tenus en laisse,
- le camping,
- les feux,
- les véhicules terrestres motorisés et non-motorisés,
- le survol à moins de 300 mètres,
- les appareils sonores et lumineux,
- le dérangement de la faune.
Pour connaître les exceptions et avoir plus d'informations, consulter l'arrêté interdépartemental complet, en cliquant sur 'En savoir plus' ci-dessous.
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Aquatique, Equipement, Terrestre, Vertical
- Périodes de sensibilité :
- janv.févr.marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.oct.nov.déc.
- Contact :
Zone de Recherche d'Armenaz
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Terrestre, Vertical
- Périodes de sensibilité :
- janv.févr.marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.oct.nov.déc.
- Contact :
Tétras lyre - hiver
À la montée restez sur l'itinéraire principal. À la descente, restez au plus proche des traces de ski existantes. Effectuez votre sortie entre 8h et 18h.
- Domaines d'activités concernés :
- Manifestation sportive, Terrestre
- Périodes de sensibilité :
- janv.févr.marsavr.déc.
- Contact :
- Parc naturel régional du Massif des Bauges.
info@parcdesbauges.com
04-79-54-86-40
Tétras lyre - hiver
À la montée restez sur l'itinéraire principal. À la descente, restez au plus proche des traces de ski existantes. Effectuez votre sortie entre 8h et 18h.
- Domaines d'activités concernés :
- Manifestation sportive, Terrestre
- Périodes de sensibilité :
- janv.févr.marsavr.déc.
- Contact :
- Parc naturel régional du Massif des Bauges.
info@parcdesbauges.com
04-79-54-86-40
Aigle royal
Merci de RESPECTER la bulle de quiétude
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Manifestation sportive, Vertical
- Périodes de sensibilité :
- janv.févr.marsavr.maijuinjuil.août
- Contact :
Recommandations
Accès routiers et parkings
Depuis Aix-les-Bains, rejoindre Ecole par la D911. A l’entrée de la commune, continuer sur la route de gauche en direction du vallon de Bellevaux. Poursuivre sur la route principale puis au niveau du pont, prendre la route de droite. Continuer sur cette route qui se transformera peu à peu en chemin pendant environ 10 minutes, avant d’arriver à un grand parking (parking du Couvent). La randonnée commence à partir de ce point.
Depuis Chambéry, rejoindre la commune d’Ecole. Au centre d’Ecole, tourner à droite en direction du vallon de Bellevaux, et continuer sur la route principale pour ensuite prendre la route de droite au niveau du pont. Continuer sur cette route qui se transformera peu à peu en chemin pendant environ 10 minutes, avant d’arriver à un grand parking (parking du Couvent). La randonnée commence à partir de ce point.
Stationnement :
Source
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