GRP® Le tour de l'Arcalod - Étape 2
Chalets d'Orgeval
Globulaire à Feuilles Cordées
La Globulaire à Feuilles Cordées (Globularia cordifolia L.) est une plante sauvage de la famille des Globulariacées et tient son nom en raison de ses fleurs qui sont en forme de coeur. Très répandue dans les massifs montagneux à roche calcaire, elle se localise entre 200 et 2500 mètres d’altitude, et est bien présente dans les Bauges, le Jura et les Alpes de manière globale. Il s’agit cependant d’une espèce protégée dans l’ancienne région Midi-Pyrénées en étant qualifiée « d’espèce déterminante » de l’inventaire ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique). Cette plante se développe sur les sols nus (rocailles, rochers…) et bien exposés au soleil ; elle est donc fréquemment observable à l’échelle des milieux ouverts comme les alpages d’altitude.
Les vestiges archéologiques d'Orgeval
Les découvertes archéologiques sont précieuses pour comprendre le fonctionnement des sociétés anthropiques passées, et de nombreux sites sont investis par des archéologues et des chercheurs à l’échelle du massif des Bauges. En amont des chalets d’Orgeval, entre les pierriers peu avant le col d’Orgeval, une armature de flèche en silex a été découverte en juin 1999 par Jean-François et Christelle Dubosson. L’objet trouvé caractérise une armature triangulaire à pédoncule et ailerons dégagés, en silex très sombre, se rapportant au Néolithique final, voire au Bronze ancien. Non loin d’ici, à proximité de la maison forestière de Coutarse, un fragment proximal de lame en silex gris, datant certainement du Néolithique, a également été découvert par André Marguet en 2002.
Source : Rey Pierre-Jérôme, « Archéologie du massif des Bauges du Néolithique à l’âge de Bronze », In Les Dossiers du Musée Savoisien, 2015, URL : http://www.musee-savoisien.fr/7775-revue-n-1.htm
Point de vue depuis le col d'Orgeval
Depuis le col d’Orgeval, à 1740 mètres d’altitude, le point de vue est sublime, permettant entre autres d’observer les massifs environnants. Se distingue notamment au sud la pointe de la Fougère, les sommets du Grand Roc, de l’Armène et du Pécloz. En regardant vers le nord, on distingue nettement la pointe du Vélan, mais également quelques hauts sommets du massif des Bornes, comme le sommet de la Tournette. La Pointe Blanche, point culminant du massif des Bornes à 2438 mètres d’altitude, est pour sa part plus difficilement identifiable si la vue n’est pas pleinement dégagée.
Col d'Orgeval
Le pas de l'ours
Dans le haut de ces vallons, l’Etat est propriétaire de deux grandes forêts domaniales.
La forêt domaniale de Saint Ruph (639 ha) présente un intérêt particulier vis-à-vis de la protection contre les risques naturels : crues et érosions torrentielles surtout, avalanches et mouvements de terrain dans une moindre mesure. L’enjeu est la protection de la plaine de Faverges située en contrebas, pour partie assurée par la forêt qui retient les sols, mais également par les ouvrages de génie civil (seuils, barrages) installés dans le lit du torrent de Saint Ruph.
La forêt domaniale de la Combe d’Ire (917 ha) abrite une biodiversité remarquable. Elle est en partie (182 ha) classée en réserve biologique depuis 1998. On y trouve notamment la Barbastelle et le Molosse de Cestoni, deux chauve-souris forestières rares et protégées. Si la Barbastelle se nourrit d’insectes chassés au sein même de la forêt, le molosse de Cestoni - loin d’être le colosse de ces forêts (20 à 30 grammes !) - chasse quant à lui au-dessus de la canopée.
Ces deux forêts sont également situées en site Natura 2000, un réseau européen qui défend une gestion concertée en faveur de la biodiversité.
La combe d'Ire
Sous le col de Chérel
Installé depuis 2006, cette appareil mesure les températures sous le sol (-5 cm), à la surface du sol, à 20 cm et à 2 m au dessus du sol. Et ce durant toute l'année et tous les 1/4 d'heure ! Les chercheurs peuvent ainsi mesurer lévolution des températures, de l'enneigement et les comparer d'année en année.
Mais autour de ce site on regarde aussi à quelles dates frênes et épicéas bourgeonnent, fleurissent, développent leurs feuilles, les perdent à l'automne (pour le frêne !).
Phénoclim, est ainsi un programme de science participative qui s'incrit dans l'observatoire des saisons, qui permet d'étudier l'effet du changement climatique sur les rythmes saisonniers de la flore et de la faune.
Description
1 - Remonter en direction des chalets d'Orgeval. Les contourner par la gauche et suivre la sente jusqu'au Col d'Orgeval (1743 m).
2 - Descendre coté Nord. Passer le Chalet de Bonverdan. Non loin, laisser le sentier qui descend dans le vallon de Saint Ruph pour remonter à gauche, sous le flanc Est de l'Arcalod. (L'ascension de la pointe de l'Arcalod est possible en prenant la sente de Gauche. Itinéraire exposée et réservée aux randonneurs alpins expérimentés)
3 - Atteindre par des lacets raides (attention passage exposé) le Pas de l'Ours (1660 m). Descendre au Sud-Ouest sous la Pointe des Auges, traverser un dédale de gros blocs rocheux et rejoindre plein Nord le replat du Plan de France (ne pas s'engager dans les sentes herbeuses qui montent au sud vers le passage du Petit Couturier).
Du Plan de France, descendre Sud-Ouest en bordure de taillis le petit sentier qui, après 1,5 km, rejoint dans une épingle la route forestière de la Combe d'Ire (4). La remonter jusqu'au col de Chérel en coupant certains lacets.
5 - Au col, délaisser la large piste et s'engager à droite sur l'ancienne piste qui descend en forêt, parfois raide. Sous les Plans, prendre la route forestière sur la droite jusqu'au Pont de Leyat . Le traverser et gagner le hameau de Précherel.
Puis, par un chemin à droite arriver jusqu'au chef-lieu de Jarsy.
Profil altimétrique
Zones de sensibilité environnementale


Zone de refuge hivernal pour le Tétras-lyre.
Participez à sa préservation et adoptez l’attitude « Be Part of the Mountain », en évitant particulièrement les lisières et les surfaces moins enneigées, ressources de nourriture pour la faune sauvage.
www.bepartofthemountain.org/fr/
www.parcdesbauges.com/fr/bpm
info@parcdesbauges.com
04-79-54-86-40
Zone de refuge hivernal pour le Tétras lyre.
Col de Chérel
Le sud du col de Chérel est une zone d’hivernage du Tétras-Lyre.
- Merci d’adopter les attitudes suivantes :
-- Montez en restant sur la piste pastorale tracée,
-- Descendez par le même itinéraire en évitant de descendre par le petit vallon au sud-ouest du col (flèche rouge barrée sur la carte).
Partout ailleurs conservez l’attitude « Be Part of the Mountain »,
en évitant particulièrement les lisières et les surfaces moins enneigées, ressources de nourriture pour la faune sauvage.
www.bepartofthemountain.org/fr/
www.parcdesbauges.com/fr/bpm
Télécharger la carte ici : http://www.parcdesbauges.com/images/contenus/pages_seules/RCP/carto_2018/col_cherel_2018.pdf
info@parcdesbauges.com
04-79-54-86-40
Zone de refuge hivernal pour le Tétras-lyre.
Participez à sa préservation et adoptez l’attitude « Be Part of the Mountain », en évitant particulièrement les lisières et les surfaces moins enneigées, ressources de nourriture pour la faune sauvage.
www.bepartofthemountain.org/fr/
www.parcdesbauges.com/fr/bpm
info@parcdesbauges.com
04-79-54-86-40
Zone de refuge hivernal pour le Tétras-lyre.
Participez à sa préservation et adoptez l’attitude « Be Part of the Mountain », en évitant particulièrement les lisières et les surfaces moins enneigées, ressources de nourriture pour la faune sauvage.www.bepartofthemountain.org/fr/
www.parcdesbauges.com/fr/bpm
info@parcdesbauges.com
04-79-54-86-40
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