GRP®Tour du Plateau de la Leysse
Trou de l'enfer
Le trou de l'enfer, bordé par des flancs abruptes et instables, témoigne de la vitalité des eaux de la Leysse. La rivière entaille depuis le retrait des glaciers le plateau éponyme, qui reliait auparavant les différents versants des reliefs environnants. La rivière rencontre ici des roches tendres (marno calcaires) recouvertes de moraines glaciaires qui offrent peu de résistance à la force de la rivière. La présence de bancs calcaires plissés dans ces séries sédimentaires oblige parfois la rivière à d'élégantes contorsions pour rejoindre l'aval aux portes de Chambéry.
Ecouter la chronique Radio Alto :
Tufière du Trou de l'enfer
La Leysse
Pelouses sèches
Calament à grandes fleurs
La Grande Astrance
Les chalets de petite montagne
Dans les milieux montagnards, l’activité pastorale et agricole est une composante économique et un moyen de subsistance essentiel pour les populations qui y vivent. Implantés dans les alpages, les différents types de chalets témoignent de leur fonction historique, dissociant ainsi les « chalets de petite montagne » et les « chalets de grande montagne ». Les chalets de petite montagne sont caractéristiques d’une organisation individualisée de l’activité pastorale et agricole, souvent associée à une exploitation familiale. Le cheptel est fréquemment modeste, avec un troupeau dépassant rarement la vingtaine d’individus. L’organisation spatiale et structurelle des bâtiments est spécifique, avec la présence de chalets de petites dimensions, similaires aux habitations permanentes et composés de granges, d’étables et de loges. Il est important de préciser que l'usage de ces chalets est aujourd'hui bien plus destiné à une pratique touristique de villégiature, qu'au maintien de l'activité pastorale. Dans le secteur, les chalets des Côtes Gueulet et des Côtes de Marles sont caractéristiques des chalets de petite montagne tandis que les chalets de la Buffaz sont au contraire associés aux chalets de grande montagne.
Laitue de Plumier
La Laitue de Plumier (Lactuca plumieri L.) est une plante faisant partie de la famille des Astéracées, la famille de plantes à fleurs réunissant le plus grand nombre de genres (un peu moins de 2 000) et d’espèces (environ 33 000) différents. Elle se développe essentiellement dans les milieux de basse et moyenne montagne, puisqu’elle est observable entre 800 et 1 800 mètres d’altitude. Son habitat préférentiel concerne les sous-bois ou les tourbières de montagne, caractérisés par un environnement humide et ombragé.
Les usages du Lac
Les eaux de ce lac ont à travers les époques, su être appréciées. En effet le lac de la Thuile était autrefois la pêcherie des moines de la Chartreuse d'Aillons. Aujourd’hui le lac est destiné à des usages de loisirs. La baignade est déconseillée, non-surveillée, elle est aux risques et périls des pratiquants. La pêche est autorisée mais réglementée, pour plus d’informations contacter la mairie.
Pour en savoir plus : 04.79.84.73.23 - la.thuile@orange.fr
Azuré du serpolet
Ce papillon fait partie de la famille des lycènes, que l’on surnomme plus couramment les « petits bleus ». Grand adepte des milieux ouverts, il fréquente les pelouses sèches autour du lac. Son cycle de vie est très original ; au départ les chenilles se nourrissent exclusivement des fleurs de thym serpolet, il s’agit de la plante-hôte, d’où ce papillon tire son nom. Les chenilles sont ensuite recueillies individuellement au sein d’une fourmilière bien particulière pendant l’hiver, où elles vont entretenir un lien étroit avec les fournis Myrmica sabuleti. Elles vont pouvoir se nourrir de larves, tandis que les fourmis vont profiter de ses sécrétions. La transformation en papillon, que l’on appelle la nymphose se fait à l’intérieur de la fourmilière.
Pelouses sèches
Rocher de Manettaz
Le rocher du Guet
Il semble qu’elle ait été utilisée par les guetteurs, qui utilisaient ce point stratégique pour surveiller les mouvements des troupes dans la vallée. C’est probablement à partir de là que la roche tient son nom (guet / guetteur).
En 1960, alors que la Savoie est occupée par l’armée Française, seul Montmélian résiste à l’envahisseur. Face à la résistance des habitants, le Maréchal Catinat fit hisser des canons sur les hauteurs de la ville. Montmélian fut réduite en ruines en quelques mois.
Il est donc probable que le rocher du Guet, point culminant de la commune (1202 m d’altitude), ait servi de promontoire.
Le rocher de Torméry et sa croix
Ce rocher de 8000 m² en surplomb de plusieurs mètres et isolé de la montagne par une crevasse de 2 mètres était une menace pour le village de Tormery.
En 1903, deux blocs se détachèrent de la roche et se sont écrasés dans la plaine en contrebas. Cet événement permis la mise place de mesures. Il est envisagé, dans un premier temps, l’évacuation définitive des habitants. Afin d’éviter cela, des protections sont mises en place afin de protéger le village.
Les parties les plus instables du rocher, baptisé « Le Mont pourrie » par les habitants, furent pulvérisées. Pour le reste, un mur de soutènement fut édifié en 1913.
Arrivé au sommet grâce aux « 47 barreaux » (échelle fixée dans le béton), la croix de Tormery surplombe la vallée et offre une vue sur le Mont Granier et le massif de Belledonne. En plus d’offrir un panorama remarquable, la croix de Torméry a servi de bornes marquant les limites du territoire de Chignin et de la Thuile.
Description
1 - La franchir et remonter vers le Verger. Prendre en face la piste, puis la laisser à droite en direction de Marle en prenant à gauche puis laisser à gauche le chemin vers Sordet et poursuivre tout droit le sentier descandant à la passerelle du Trou de l'Enfer.
2 - Traverser la Leysse et remonter le sentier jusqu'au villard. Par la D206 à gauche, atteindre le chef lieu de St-Jean-d'Arvey.
3 - Traverser les commerces en face de vous par un petit sentier qui rejoint une route goudronnée. L'emprunter à gauche, passer deux routes sur la droite puis traverser une prairie avant de rejoindre une piste goudronnée pssant au dessus du parking de Chaffardon. Le chemin monte alors régulièrement en traversant deux éboulies. Peu après, laisser la passerelle à gauche, monter par un sentier raide à la passerelle de la Doria, "Sous le trou de la Doria".
4 - Bifurquer à droite. Suivre le sentier raide jusqu'au Col de la Doria.
5 - Au col, en face vers Les Déserts, le sentier qui monte en laces en forêt sans partir à droite en direction du Peney. Descendre en forêt puis le long de zone humodes jusqu'aux pâturages. Poursuivre la descente en balcon nord-ouest puis plein nord jusqu'au hameau des Charmettes. Prendre à gauche sur 20 m puis à droite, le sentier descandant à l'église des Déserts en passant par les Portettes. Suivre la route, rejoindre la D912 et traverser le pont au dessus de la Leysse afin de rejoindre "Les Déserts- La Combe".
6 - Aux Déserts, suivre la variante du Tour des Bauges qui passe par la Labiaz puis Les Chavonnes.
7 - Aprés les premiers chalets descendre le sentier à droite. Rejoindre la route et la suivre jusqu'à Thorméroz.
8 - A Thorméroz, prendre à gauche la route puis le chemin passant sous la Glacière de la Rippe à gauche et continuer à droite le chemin à flanc de montagne pour rejoindre la route du Col des prés. La prendre en montant sur 1 km avant de bifurquer à droite sur le chemin descandant.
9 - Monter à droite en direction du Col de Servenne puis redescendre par un large chemin.
10 - Continuer jusqu'à un lacet (975 m), laisser à droite la descente sur Arvey et prendre le chemin de gauche. Le suivre jusqu'à la route.
11 - L'emprunter à gauche sur 1.4 km. Tourner à droite sur un chemin qui traverse le ruisseau de Ternèze. Suivre le sentier qui remonte au parking puis à la mairie de la Thuile.
12 - Longer le lac jusqu'au lieudit "le Lac". peu aprés, prendre à gauche et tout de suite à droite et poursuivre jusqu'au Col des Monts. Laisser la desvent vers Arbin et et prendre à drote vers le Rocher de Manettaz.
13 - Suivre la crête et , après un grand pré, laisser le sentier de gauche qui descend sur Montmélianpour monter à droite le raidillon menant aux crêtes. Longer les crêtes dans les lapiaz jusqu'à la Roche du Guet. Descendre ensuite à droite sur le rocher puis traverser en direction du Tapin. Aprés être descandu sous le Tapin, prendre le sentier à droite puis dans le pré à gauche pour rejoindre, par un chemin, les Crêtes du roc de Tormery.
14 - Suivre la crête et prendre un sentier à droite qui descend vers le Trou de Chignin. Rejoindre le bas de la falaise et prendre à droite le sentier qui traverse la forêt de buis. Aprés 1 km, quitter le chemin qui descend vers Chignin et monter le sentier raide sur 200 m. Au croisement, prendre à gauche le sentier montant en balcon jusqu'au col et descendre le chemin jusqu'à Montgelas.
15 - Traverser Montgelas puis prendre à gauche le petit chemin encaissé sur 800 m avant de bifurquer à gauche sur le chemin qui descend en direction de Fornet. En arrivant sur la route, l'emprunter pour arriver au carrefour de la D21 que l'on traverse.
16 - Suivre la route en face sur 250 m et aprés deux virages, prendre le petit sentier de droite qui mont raide en forêt. poursuivre jusqu'au parking de Montmerlet. 40 m avant le parking, prendre à droite le chemin qui rejoind la route et l'emprunter sur 150 m et prendre à droite, le sentier qui descend dabord en forêt puis dans les prés. rejoindre la route, la traverser et en face, rejoindre la D11. Prendre alors à gauche pour rejoindre l'église de Curienne.
Profil altimétrique
Zones de sensibilité environnementale
Accès routiers et parkings
Signaler un problème ou une erreur
Vous avez repéré une erreur sur cette page ou constaté un problème lors de votre randonnée, signalez-les nous ici :