GRP® Tour des Bauges (6 jours)
>>
Accueil
>
Itinérance pédestre
>
GRP® Tour des Bauges (6 jours)
Les Déserts

GRP® Tour des Bauges (6 jours)

Agriculture et produit
Histoire et culture
Milieu naturel
Point de vue
Sommet et col
Embarquer cet élément afin d'y avoir accès hors connexion

Six jours d’itinérance au cœur du Parc naturel régional du Massif des Bauges, pour découvrir un massif de moyenne montagne préservé et contrasté !

Facilement accessible, cette itinérance peut être organisée au départ des gares des villes-portes du Parc, pour une randonnée sans voiture.

Des vastes forêts du plateau du Revard aux alpages et falaises des hautes-Bauges, des rives du lac d’Annecy aux ambiances méditerranéennes des coteaux dominant Chambéry, le massif des Bauges est une terre de contrastes !

Ainsi, les Bauges promettent bien des surprises aux randonneurs : découvertes géologiques spectaculaires (résurgences, grottes, gorges…), observation de la faune et de la flore, haltes au cœur des villages baujus et des fermes d’alpage. Une invitation également à déguster la fameuse « tome » des Bauges accompagnée d’un petit verre de vin de Savoie.


Les 37 patrimoines à découvrir

  • Histoire

    La station de la Féclaz

    La station de la Féclaz, au pied du Nivolet, non loin des agglomérations de Grand Chambéry et Grand Lac, constitue l’une des trois portes du plateau de Savoie Grand Revard. L'un des tous premiers téléskis des Alpes fut construit au Sire à la Féclaz. Savoie Grand Revard dispose d’une offre de ski alpin familiale, déployée sur trois secteurs distincts (Plainpalais, La Féclaz-Le Sire et Le Revard). La Féclaz participe au vaste domaine de ski nordique de Savoie Grand Revard, premier site français. Un nouveau stade de biathlon y fut inauguré en 2014. Les activités estivales sont également variées : centre équestre, parc aventure, VTT de descente ou enduro au milieu des forêts de sapins, beaux points de vue sur le lac du Bourget et nombreux sentiers de randonnée de tous niveaux de difficulté.

  • Forêt

    Le sentier d'interpretation

    La forêt de La Gornaz est un véritable espace partagé ! Traîneaux à chiens, exploitation forestière, pastoralisme, randonnée, chasse… De multiples activités sont présentes. Pour mieux les connaître et comprendre leur fonctionnement, un sentier d'interprétation a été réalisé, à travers un partenariat entre Sandra Ferrari, la propriétaire des lieux, et le Parc Naturel Régional du Massif des Bauges.
  • Forêt

    La forêt de La Gornaz

    Ancien site d'alpage, la forêt de La Gornaz est aujourd'hui une forêt composée principalement d'épicéas. Les anciens propriétaires ont en effet replanté cette essence pour les besoins en charbon du XXe siècle. Avec l'évolution "libre" de la forêt, ils ne sont cependant pas les seuls arbres présents aujourd'hui et beaucoup d'autres essences, notamment de feuillus, peuvent être observés le long des sentiers. 
  • Forêt

    Les arbres d'intérêt écologique

    Tout au long du sentier, observez ces immeubles de grandes hauteurs en bois local ! La gestion de la forêt mise en place permet de conserver les plus remarquables de ces arbres, marqués au corps par un triangle de peinture. Morts, au sol ou sur pied, ils n'en restent pas moins indispensables dans la vie d'une forêt. Ils sont à la fois un habitat et une source de nourriture pour de nombreux insectes et animaux, comme les chauves-souris. En se dégradant, ils nourrissent également le sol et participent à la régénération de la forêt.
  • Faune

    Piste de traîneau

    La forêt de La Gornaz est traversée par de nombreuses pistes dédiées à la pratique du traîneau à chiens, été comme hiver. Il s'agit en effet de l'activité professionnelle de la propriétaire, Sandra Ferrari. Certaines de ces pistes ont des tronçons communs avec les sentiers piétons et raquettes, mais d'autres sont strictement réservées aux traîneaux. Une signalétique directionnelle est en place pour que promeneurs et mushers puissent se partager l'espace.
  • Histoire

    La station du Revard

    Savoie Grand Revard est une station de montagne 4 saisons. En hiver, le domaine offre des pistes de ski alpin et un des plus grands domaines nordiques de France avec 150 km de pistes. En été, le site permet de pratiquer de multiples activités comme de la randonnée ou du VTT.
    Situé entre 1300 et 1500 mètres d'altitude, le domaine s'étend sur plusieurs milieux, forêts, clairières, alpages. Pour y accéder quatre portes d'entrée existent :
    La Feclaz
    Le Revard
    Le Revard/Crolles
    Saint-François-de-Sales
  • Point de vue

    Le belvédère du Revard

    À 1530 m d’altitude, le belvédère panoramique du Revard, deuxième site le plus visité du département de Savoie en saison estivale, a été rénové en 2011. Il offre un panorama époustouflant sur le plus grand lac naturel de France : le lac du Bourget. Le lac occupe une dépression creusée par les glaciers dans les molasses qui séparent le Massif des Bauges des chaînons de l'Epine et de la Chambotte, ces deux derniers chaînons appartenant géologiquement à la chaîne du Jura. Le lac, initialement plus étendu et plus profond, se comble peu à peu avec les sédiments apportés notamment par la Leysse et le Sierroz.
  • Histoire

    Les maquisards du Revard

    Le 6 juin 1944, les résistants de Chambéry et d’Aix-les-Bains membres de l’AS (Armée Secrète) et des FTPF (Francs-Tireurs et Partisans Français) rejoignent le plateau du Revard et de La Féclaz, avant de se diriger vers le vallon de Bellevaux. Une opération défensive est alors menée sur les routes d’Aix-les-Bains et de Chambéry, et dans des passages stratégiques comme le col du Pertuiset, le sentier de la Crémaillère ou encore sur le secteur du Sire et de la Doriaz. L’assaut mené par les troupes allemandes durant la nuit du 9 au 10 juin sera fatale pour les maquisards, notamment à proximité de l’ancienne ligne à crémaillère. L’invasion du plateau du Revard et de La Féclaz par les soldats allemands causera en effet la mort de 72 soldats de l’armée allemande, et de 33 français avec 20 maquisards membres de l’AS et des FTPF, ainsi que 13 bûcherons. La stèle commémorative implantée à proximité directe du belvédère du Revard rend hommage au sacrifice et au courage dont ont fait preuve ces hommes pour libérer la France du joug allemand.

  • Sommet

    La tour de l'Angle Est

    Avec une altitude de 1562 mètres, la Tour de l'Angle Est est le point culminant du Revard. Ce site est inscrit en zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) au niveau européen. 
    Ce sommet, situé sur les hauteurs du lac du Bourget, domine à l’ouest Aix-les-Bains et la Dent du Chat de toute sa splendeur. De l’autre côté, se laisse admirer la chaîne des Alpes, avec, par beau temps, une vue sur le Mont Blanc, le Margériaz et Belledonne.
  • Pastoralisme

    Chalets de la Clusaz

    Ce chalet d’alpage, composé de trois bâtiments et traversé par un chemin séduira les amateurs de fromages ! Arrêtez-vous déguster de la Tome et du Gruyère des Bauges (achat possible). Par ailleurs, il est important d'adopter les bons comportements au sein des alpages, en évitant la dégradation des exploitations et la confrontation avec les patous. Pour se faire, rester sur les sentiers balisés et respecter les indications transmises par les panneaux.


    Dégustation et vente de 8h à 12h et 14h à 18h.
    Plus d'information : https://www.savoie-mont-blanc.com/offre/fiche/rencontre-a-l-alpage-de-la-cluse-visite-guidee/4768749
  • Point de vue

    Belvédère du Col de la Cochette

    Grands paysages à 180 degrés du Jura au lac du Bourget en passant par l'Albanais.
  • Forêt

    Biodiversité forestière

    Dans le massif des Bauges, notamment en forêt publique comme ici, l’ONF met en place une gestion forestière qui souhaite rimer avec biodiversité. La forêt est gérée de façon durable : elle assure tout à la fois une production économique renouvelable, un réservoir de biodiversité et un espace d’accueil du public dont chacun peut profiter pour se promener.

  • Pastoralisme

    Le Mariet-Dessus

    Cet alpage, qui domine celui du « Mariet-dessous », propose un beau paysage pastoral constitué de vastes granges agricoles, aujourd’hui souvent transformées en résidences secondaires, de chemins creux, de prairies et d’arbres isolés, souvent des frênes, à l’ombrage appréciable et qui offraient autrefois un appoint à l’alimentation du bétail.

  • Histoire

    Le chemin du Mariet

    Par endroits, le sentier forestier, encore bien empierré, présente de grosses goulottes ou rainures qui semblent taillées à même la roche. Elles témoignent du passage autrefois des traîneaux à foin tirés par des chevaux, voire des roues de chars. Guidés par ces sortes de rails, les traîneaux permettaient aux paysans de descendre plus sûrement le foin récolté dans les clairières du Mariet.

  • Géologie

    La salle Fitoja

    A proximité du lacet de la piste se trouve dissimulé un « trou souffleur » découvert en 2015. Réservé aux spéléologues avertis, Il s‘agit d’une succession de puits dans la roche calcaire, raccourcie vers la fameuse salle Fitoja. Cette vaste salle souterraine possède des dimensions exceptionnelles : 300 à 400m de long, 30 à 50m de haut, et est ornée de concrétions magnifiques dont des fistuleuses (fines stalactites) atteignant 7m de long.
  • Géologie

    La grotte de Prérouge

    En bordure du Chéran, un site pittoresque et rafraîchissant, porte d’entrée sur le vaste monde souterrain qui se cache sous la montagne de Bange. Ce porche donne accès à l’un des plus vastes réseaux souterrains de Savoie : 55 km de réseau connu et un dénivelé record pour les Bauges de moins 860 m. En période de fortes précipitations ou de forte fonte de neige, la grotte de Prérouge peut rapidement monter en charge et les galeries sont alors noyées. Ne pas s’aventurer trop loin dans la grotte !

    Ecouter ci-dessous la chronique de Radio Alto :

  • Géologie

    Le canyon du Pont du Diable

    Le Pont du Diable enjambe le Nant de Bellecombe au niveau de gorges vertigineuses, creusées dans les calcaires massifs de la montagne du Semnoz. Le torrent, à l’origine probablement sous glaciaire (issu d‘un glacier qui débordait depuis le col de Leschaux) a lentement érodé les calcaires à la faveur d’une petite faille. Il s’est enfoncé jusqu’à creuser cette gorge aujourd’hui célèbre pour la pratique du canyoning : faites appel à des professionnels pour vous accompagner et vous fournir le matériel, les sensations sont garanties !


    Ecouter ci-dessous la chronique de Radio Alto :

  • Histoire

    Le Pont des Fées

    D’un coup de sa baguette magique, une fée bienfaisante, aurait fendu le rocher et ouvert au torrent cette fissure miraculeuse pour épargner aux gens de l’aval des débordements et méfaits.
    Le fait qu’on a pas souvenir que personne ne s’y soit abîmé, sauf cependant vers 1829 une jeune fille à la poursuite d’une brebis, semble accréditer cette légende. De même que l’accident sans suite facheuse survenu il y a 20 ans à une génisse qui par suite d’un faux pas était tombée dans le gouffre mais pour y demeurer suspendue et coincée entre les parois laissant à son propriétaire toute facilité pour la retirer de cette position plus inattendue que dangereuse.
    Toutefois, il est plus probable que ce Pont des Fées serait plus prosaïquement le Pont des Fiats ou Fayes, l’équivalent patois de brebis, très repandu en Savoie à titre de nom de lieux, surtout aux abords de sites dangereux, en souvenir des accidents survenus à la gent moutonnières, moins heureuse que la génisse de Bellecombe.(…)

    Abbé François GEX, Les Vallées des Bauges, 1925
  • Patrimoine bâti

    La scierie à Grand Cadre

    L’itinéraire du GRP passe juste à côté ! Grâce à la passion de quelques bénévoles de l’association « les amis du patrimoine de Bellecombe-en-Bauges », cette scierie datant du début du 19è siècle, l’une des dernières de ce type dans la Région, a pu être restaurée dans les années 1980-2000. Remise en eau suite à la réfection du bief, canal d’amenée de l’eau à partir du torrent voisin, elle accueille tous les deux ans la fête de la Scierie.

  • Col

    le Golet de Doucy

    Belle ambiance pastorale sur ce col situé entre Bellecombe et Doucy-en-Bauges, et dominé par la barre rocheuse de Banc Plat.
  • Point de vue

    Le paysage des Bauges-devant

    Passé le collet, la descente face au paysage de Jarsy permet d’observer l’organisation du territoire et l’étagement alpin. On distingue tout d’abord les villages de Jarsy et d’Ecole, entourés de prairies de fauche. Dans la pente, la forêt règne en maîtresse. Plus haut, souvent au-dessus des falaises calcaires, de grands prés s’étendent : ce sont les alpages, là où les bêtes pâturent durant la période estivale. De petites clairières perdurent parfois au milieu des forêts. Ce sont souvent des « friches » zones non cultivées ni entretenues par l’homme, qui à terme favorisent l’extension de la forêt.

  • Eau et rivière

    Le Chéran, rivère Sauvage

    Ici l'itinéraire enjambe le Chéran, principale rivière du massif des Bauges, qui prend sa source plus haut au coeur des Hautes Bauges. Sa labellisation Rivière sauvage reconnait la qualité de ses eaux et de son environnement.
  • Petit patrimoine

    La chapelle Saint Bernard

    Situé au Plan du Mont, à 1000 m d’altitude tout juste, cette chapelle fut construite en 1869 en continuité d’un oratoire préexistant. Plusieurs fois remaniée, elle est dédiée à Saint Bernard de Menthon, patron des montagnards, représenté avec son chien sur l’une des fresques peintes à l’intérieur de la chapelle.

  • Flore

    Les vieux arbres de la Fullie

    Dans la forêt privée de la Fullie, en contrebas des chalets du même nom, les propriétaires se sont engagés dans une démarche originale pour gérer leur forêt d’une soixantaine d’hectares, située en zone Natura 2000. Une gestion dite « sylvo- environnementale » permet à la fois de produire du bois et de favoriser la biodiversité. Une partie de leur forêt est maintenue en évolution naturelle, et une cinquantaine de vieux arbres (marqués d’un triangle sur le terrain) sont conservés pour privilégier l’accueil des oiseaux, insectes, mammifères…

  • Sommet

    Le Mont Colombier

    Le Mont Colombier, d'une altitude de 2045 mètres, fait partie des 14 sommets Baujus de plus de 2000 mètres. La référence n'est pas sans rappeler les 14 8000 du monde situés dans le massif de l'Himalaya. Les randonnées proposées sur le massif des Bauges permettent de voir ou de parcourir ces sommets emblématiques. Pour les plus aguerris, il est possible de rentrer dans la catégorie des "14 summiters des Bauges". Prêt à relever le défi ? 

    Plus d'informations sur le site http://www.rando-bauges.fr

  • Faune

    La « zone de combat » et le tétras lyre

    Tout au long de la traversée en direction du col de la Cochette, dominé par le Mont Colombier, le sentier parcours la « zone de combat », zone située entre forêts et alpages, où les conditions climatiques sont tellement difficiles que, petit à petit, les arbres laissent la place à la lande alpine. Ici les conditions sont favorables au tétras lyre qui y trouve à la fois des espaces arborés pour se protéger des prédateurs et se nourrir au cœur de l’hiver, des versants froids qui conservent une neige poudreuse favorable au creusement d’igloos et des pelouses riches en insectes nécessaires à l’élevage des jeunes poussins.

  • Patrimoine bâti

    La Chapelle de la Correrie

  • Patrimoine bâti

    Les Ailllons-Margériaz

    La station de montagne des Aillons-Margériaz offre la possibilité de découvrir et pratiquer un large panel d’activités aussi bien l’hiver, avec le ski alpin, le ski de randonnée et différentes activités nordiques, que l’été avec sa cascade de tyroliennes, une via ferrata, de la spéléorando et pleins d’autres loisirs. Ce site permet d’évoluer dans un cadre splendide au cœur du PNR du Massif des Bauges.
  • Géologie

    La source du Nant de Rossane

    La Massif calcaire des Bauges est karstique, l'eau de pluie et la fonte des neiges se retouvent très rapidement dans les rivières souterraines. L'eau ressort dans le trou (source) le plus en aval du réseau souterrain. Lorsque ce trou est saturé, un second en amont se met en charge. Cette géologie est à l'orgine de grand réservoir d'eau dans le relief . La source rencontrée suit ce schéma.
  • Savoir-faire

    La fromagerie du Val d'Aillon

    C’est la plus petite fruitière de Savoie, qui affine le lait cru depuis 1889 !
    Son espace muséographique vous racontera les gestes ancestraux des fromagers qui conservent la qualité des laits crus des vaches de races tarine, abondance ou montbéliarde, des quatre fermes de la coopérative. Un beau plateau de fromages fabriqués sur place attend le visiteur :  Tome des Bauges AOP bien sûr, mais aussi Margériaz, Valbleu, Monpela, Boudane, Galopyon, Tomme au marc, Raclette des Aillons et Vacherin.

  • Géologie

    La place à Baban

    Ici débute le sentier de découverte karstique des "Tannes & Glacières", un livret de découverte disponible à l'Office de Tourisme d'Aillon commante les 9 statnos du parcours. Une application smartphone (à télécharger au prélable !) accompagne le parcours souterrain de la Spéléorando.
  • Géologie

    La tanne n°170

    Ici, grottes et gouffres sont appelés « Tannes ». En bordure du sentier, les spéléologues en ont répertorié une sous le n°170, inscrit à la peinture rouge. Il y a plusieurs centaines de milliers d’années, un torrent souterrain s’écoulait dans une galerie étroite et sinueuse que les spéléologues nomment « méandre ». L’érosion a progressivement abaissé la surface du sol au point de décapiter le plafond de la galerie qui se trouve donc aujourd’hui à ciel ouvert. La voûte et la plus grande partie des parois ont disparu ! Il ne reste plus de visible que cette légère tranchée qui serpente au pied de la borne-repère.
  • Géologie

    La ruelle du karst

    Peu après une piste de ski de fond, le sentier remonte un petit vallon et pénètre dans un étroit canyon que les géographes appellent une « ruelle du karst ». « Ruelle » … pour désigner ce corridor naturel qui fut autrefois une galerie souterraine dont le plafond a, là aussi, aujourd’hui disparu. « Karst » ... du nom d’une région de Slovénie qui a servi de modèle pour étudier ces formes étranges dûes à la dissolution du calcaire par les eaux. Ce mot dériverait de la racine celtique «kar» qui signife « désert de pierre ».
  • Géologie

    La doline en chaudron

    D’innombrables creux circulaires parsèment le plateau calcaire du Margériaz : ce sont les dolines, formes d’érosion dues à la dissolution du calcaire par les eaux acides. Dans la forêt, entre 1000 m et 1500 m d’altitude, le type le plus répandu est la doline en chaudron. Le sentier passe à côté d’un petit spécimen de 1,5 m de diamètre et de profondeur, comme taillé à l’emporte-pièce dans le calcaire. Ses parois sont parfaitement verticales, sauf à la base où, sous l’action du gel et du dégel, la roche est fortement fragmentée. D’autres types de doline sont visibles le long du sentier, dolines en baquet ou en entonnoir.
  • Géologie

    Le grand Rafou

    Quatre grandes dolines se rejoignent pour créer une vaste dépression dénommée « le Grand Rafou ». Dans ce cas, le karstologue ne parle plus de dolines mais d’ouvala, terme d’origine slave. Le site se trouve au bas d’un large vallon. A une époque lointaine, cet entonnoir naturel devait drainer des eaux de ruissellement trop abondantes pour être directement absorbées par les alpages situés plus haut.
  • Géologie

    Le lapiaz à crêtes aigües

    Contrairement aux lapiaz arrondis développés en forêt, on trouve dans l’alpage des lapiaz dits « à crêtes aiguës ». Ils présentent des formes aiguisées, signes d’une érosion à l’air libre, sous l’action des eaux de pluie et de fonte de la neige. Plus haut à l’ouest, en direction du sommet de Margériaz, le lapiaz domine d’énormes « marches d’escaliers » appelées banquettes. Il s’agit de bancs calcaires, taillés par l’érosion glaciaire, qui s’effondrent aujourd’hui petit à petit en gros blocs bien visibles en contrebas de chacune d’entre elles.

  • Petit patrimoine

    L'extraterrestre Lunerus

    En chemin, vous rencontrerez Lunerus. N’hésitez pas à dire bonjour à ce petit extraterrestre venu tout droit de la Lune. Cette statue conçue par des élèves du Lycée Monge de Chambéry, a été érigée à la fin des années 60. Cette action clin d’œil avait pour objectif de commémorer les premiers lancements de satellites en direction de la Lune.  La statue présente n’est pas celle d’origine. Cette dernière a été endommagée par le passage d’un hélicoptère militaire et achevée par les conditions météorologiques. Aujourd’hui, seuls les pieds de la statue d’origine sont observables, à côté de la nouvelle qui a été installée après 20 ans d’absence. Entièrement conçue à partir de morceaux de ferraille récupérés, cette œuvre de l’artiste Serge Ravier, n’est pas exactement la copie conforme de l’originale.

Description

Le Tour des Bauges est décrit dans le sens horaire au départ de la Féclaz. Mais d’autres départs sont envisageables au départ de n'importe laquelle des cinq étapes ou depuis trois villes-portes du Parc (Chambéry, Aix-les-Bains, Annecy) toutes reliées au cœur des Bauges par des accès balisés GR®96 ou GRP®.



1 -  La première étape rejoint la station de La Féclaz à Arith, en passant au sommet du Revard (1538 m) et de la Tour de l’Angle Est (1562 m).

 2 -
La deuxième étape de Arith à Bellecombe franchit les gorges du Chéran au pont de Prérouge (560 m).

3 -  La troisième étape mène en 4h de Bellecombe-en-Bauges à Jarsy ou École, en passant le Golet de Doucy (1329 m).

4 -  La quatrième étape conduit de Jarsy ou École à Aillon-le-Jeune, en effleurant les cols de la Fullie (1338 m) et de la Cochette (1694 m).

5 - La cinquième étape rejoint Aillon-le-Jeune à La Combe, les Déserts, en passant le col de la Verne (1517 m).

6 -
Enfin, la sixième étape part de La Combe, Les Déserts, passe par la croix du Nivolet, pour finir à La Féclaz.

  • Départ : La Féclaz
  • Arrivée : La Féclaz
  • Communes traversées : Les Déserts, Saint-Jean-d'Arvey, Pugny-Chatenod, Montcel, Saint-Offenge, Saint-François-de-Sales, Arith, Bellecombe-en-Bauges, Lescheraines, La Motte-en-Bauges, Doucy-en-Bauges, Jarsy, École, La Compôte, Aillon-le-Jeune et Thoiry

Météo


Profil altimétrique


Zones de sensibilité

Dans ces zones, vous devez avoir un comportement adapté afin de contribuer à leur préservation. De plus, une réglementation spécifique peut parfois s'appliquer.

Tétras lyre - hiver

Zone de refuge hivernal pour le Tétras lyre.

Colombier
Une zone d’hivernage du Tétras-Lyre couvre les pourtours du col de Cochette et la combe de la Bade.
Une zone d’hivernage du Tétras-Lyre couvre le Versant Est du Colombier.

  • Dans la mesure du possible nous vous conseillons d’éviter au maximum la combe nord de la Bade et de privilégier la course « Colombier ».

  • Mont Colombier depuis la Bottière : contournez la zone d’hivernage au nord des ruines.

  • Mont Colombier depuis le col de Cochette : Il n’est pas possible d’éviter la zone d’hivernage, merci donc d’adopter les attitudes suivantes :

    --(depuis la Chartreuse d’Aillon) – Monter au col en suivant les traces sur la piste forestière,descendre en évitant les zones boisées,

    --(depuis la Fullie) – Traverser en amont de la forêt, descendre par le même chemin,

    -- Après le col, restez sur la piste pour rejoindre le Chalet de Rossane,

    -- Ne redescendez pas en rejoignant directement le col depuis le sommet (arête sud).

En cas de descente versant Est, évitez les zones de lisière et ayez une trajectoire la plus rectiligne possible pour limiter la zone marquée par votre passage. Empruntez les traces existantes.

Partout ailleurs conservez l’attitude « Be Part of the Mountain », en évitant particulièrement les lisières et les surfaces moins enneigées, ressources de nourriture pour la faune sauvage.

www.bepartofthemountain.org/fr/

www.parcdesbauges.com/fr/bpm

Télécharger la carte ici : http://www.parcdesbauges.com/images/contenus/pages_seules/RCP/carto_2018/colombier_2018.pdf

Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.déc.
Contact :
Parc naturel régional du Massif des Bauges.
info@parcdesbauges.com
04-79-54-86-40

Présence potentielle de chien de protection

Présence potentielle de chiens protégeant les troupeaux de chèvres et moutons contre les prédateurs. Restez vigilant en dehors de cette zone, des chiens de protection peuvent aussi être présents.
Domaines d'activités concernés :
Terrestre
Périodes de sensibilité :
maijuinjuil.aoûtsept.oct.
Contact :
Audrey Stucker, Chargée de mission Agriculture et Pastoralisme pour le Parc, a.stucker@parcdesbauges.com

Tétras lyre - hiver

Zone de refuge hivernal pour le Tétras lyre.

Colombier
Une zone d’hivernage du Tétras-Lyre couvre les pourtours du col de Cochette et la combe de la Bade.
Une zone d’hivernage du Tétras-Lyre couvre le Versant Est du Colombier.

  • Dans la mesure du possible nous vous conseillons d’éviter au maximum la combe nord de la Bade et de privilégier la course « Colombier ».

  • Mont Colombier depuis la Bottière : contournez la zone d’hivernage au nord des ruines.

  • Mont Colombier depuis le col de Cochette : Il n’est pas possible d’éviter la zone d’hivernage, merci donc d’adopter les attitudes suivantes :

    --(depuis la Chartreuse d’Aillon) – Monter au col en suivant les traces sur la piste forestière,descendre en évitant les zones boisées,

    --(depuis la Fullie) – Traverser en amont de la forêt, descendre par le même chemin,

    -- Après le col, restez sur la piste pour rejoindre le Chalet de Rossane,

    -- Ne redescendez pas en rejoignant directement le col depuis le sommet (arête sud).


En cas de descente versant Est, évitez les zones de lisière et ayez une trajectoire la plus rectiligne possible pour limiter la zone marquée par votre passage. Empruntez les traces existantes.

Partout ailleurs conservez l’attitude « Be Part of the Mountain », en évitant particulièrement les lisières et les surfaces moins enneigées, ressources de nourriture pour la faune sauvage.

www.bepartofthemountain.org/fr/

www.parcdesbauges.com/fr/bpm

Télécharger la carte ici : http://www.parcdesbauges.com/images/contenus/pages_seules/RCP/carto_2018/colombier_2018.pdf

Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.déc.
Contact :
Parc naturel régional du Massif des Bauges.
info@parcdesbauges.com
04-79-54-86-40

Aigle royal

 NIDIFICATION D'UN COUPLE D'AIGLE ROYAL EN COURS
MERCI DE RESPECTER LA BULLE DE QUIETUDE
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.août
Contact :

Recommandations

Suivre le balisage rouge et jaune GRP®, sauf entre le Revard (n°5 de l'étape 1), et le gîte de la Fruitière d'Artih (n°8, fin de l'étape 1) où l’itinéraire est balisé rouge et blanc car commun au GR®.

Randonnée pédestre décrite pour une pratique hors neige.


Lieux de renseignement

Office de tourisme des Aillons-Margériaz

Chef-Lieu, 73340 Aillon-le-Jeune

https://www.lesaillons.com04 79 54 63 65
Grand Chambéry Alpes Tourisme
En savoir plus

Office de Tourisme du Châtelard

Avenue Denis Therme, 73630 Le Châtelard

https://www.lesbauges.com04 79 54 84 28
Grand Chambéry Alpes Tourisme
En savoir plus

Office de Tourisme Savoie Grand Revard - La Féclaz

Centre Station, 73230 La Féclaz

https://www.savoiegrandrevard.com/04 79 25 80 49
Office de Tourisme Savoie Grand Revard
En savoir plus

Accès routiers et parkings

La Féclaz est accessible depuis Chambéry par Saint Jean d'Arvey (D912 puis D913), ou par le Revard depuis Aix-les-Bains (D913).

Stationnement :

La Féclaz, parking central à côté de l’Office de Tourisme

Source

Parc naturel régional du Massif des Baugeshttp://www.parcdesbauges.com

Signaler un problème ou une erreur

Vous avez repéré une erreur sur cette page ou constaté un problème lors de votre randonnée, signalez-les nous ici :


À proximité
41